Rigobert Song se retrouve au cœur d’une affaire de salaire impayée qui a éclaboussé la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et met en lumière des dysfonctionnements récurrents.
Selon les informations, Rigobert Song n’a pas perçu son salaire depuis huit mois. L’ancien sélectionneur des Lions Indomptables cumule ainsi 232 000 euros d’arriérés, soit environ 152 millions de FCFA. Cette situation concerne également ses adjoints, Sébastien Migné et Raymond Kalla.
Son contrat, arrivé à terme, n’a pas été renouvelé. Des informations indiquent également qu’il n’a pas été limogé. Pourtant, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’a toujours pas réglé ses dus. Une situation qui soulève des interrogations sur la gestion financière de l’instance.
Les retards de paiement ne touchent pas uniquement l’ancien sélectionneur. D’autres acteurs du football camerounais rencontrent les mêmes difficultés. Récemment, les joueurs du Tonnerre ont manifesté devant la Fécafoot pour réclamer leurs salaires impayés.
Pour l’heure, l’instance footballistique camerounaise ne s’est pas prononcée sur le sujet. L’affaire continue de susciter la réaction de l’opinion publique.
Notons que le successeur de Rigobert Song, Marc Brys, a déjà pris ses fonctions. Son salaire et celui de son staff sont-ils assurés ? La question reste en suspens. Pendant ce temps, l’ancien entraîneur et ses adjoints attendent toujours leur dû.
L’image du football camerounais en souffre. La Fécafoot, sous la présidence de Samuel Eto’o, se retrouve au cœur des critiques. Les supporters et observateurs dénoncent un manque de transparence. Ils réclament des explications et des solutions durables.
Selon certains avis, Rigobert Song, figure emblématique du football africain, mérite mieux. Son engagement et son travail au service des Lions Indomptables ne devraient pas être éclipsés par ces problèmes administratifs. Ils espèrent donc que la Fécafoot réglera rapidement la situation.
En attendant, l’affaire continue de faire couler beaucoup d’encre. Les anciens joueurs, consultants et médias s’indignent. Mais la Fécafoot, elle, reste silencieuse. Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.