Retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO : l’institution ne lâche pas l’affaire

Retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO : l'institution ne lâche pas l'affaire

Crédits photo : X / Compte officiel du Colonel Assimi Goïta

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne lâche rien. Plusieurs mois après le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’institution, l’organisation sous régionale espère toujours leur retour en son sein.

En effet, la CEDEAO traverse en ce moment une période de turbulences sans précédent.

L’intégration sous régionale a pris un coup depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

L’annonce en janvier 2024 du retrait de ces trois pays sahéliens de la CEDEAO a fragilisé l’unité et la cohésion ouest africaine.

Cependant, l’instance entend faire de son mieux pour convaincre Ouagadougou, Bamako et Niamey pour un retour en son sein.

Selon l’agence de presse du Nigeria (NAN), une réunion conjointe du Parlement de la CEDEAO aurait eu lieu à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire.

Après le président Nigérian Ahmed Bola Tinubu, c’est au tour du Parlement de la Communauté de tenter de convaincre ces pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

À en croire le média Mali Actu qui a rapporté l’information, « Benjamin Kalu, président de la Chambre des représentants du Nigeria, a dirigé la rencontre et a exprimé des inquiétudes quant à l’impact potentiel du départ de ces trois pays sur la sécurité régionale ».

Benjamin Kalu a fait savoir que l’instance ouest africaine privilégie la diplomatie afin de régler les différends liés au retrait de ces trois pays.

« Nous leur ouvrirons les portes pour qu’ils reviennent au sein de cette famille. Nous avons besoin d’eux », aurait-il déclaré selon Mali Actu.