Retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO : le Bénin réagit à la récente décision de l’organisation

Retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO : le Bénin réagit à la récente décision de l'organisation.

Crédit Photo : Collage L-Frii

Le Bénin est revenu sur la décision prise par la Communauté Économique des États de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) lors du sommet du dimanche 15 décembre 2024 à Abuja concernant le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’instance.

En effet, selon le média local Africahó, les autorités béninoises ont tenu à revenir sur la position de la CEDEAO par rapport au départ des trois pays sahéliens de l’organisation sous régionale.

En effet, si le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont décidés à partir de l’institution ouest africaine la CEDEAO de son côté, entend maintenir les « acquis de l’intégration régionale ».

Selon Africahó, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari a donné plus d’explications sur la position de l’instance.

À en croire le média local, à la faveur d’une conférence de presse le lundi 16 décembre 2024, le patron de la diplomatie béninoise a fait savoir que « l’organisation mettra tout en œuvre pour protéger les intérêts des populations ouest-africaines, malgré les choix souverains de ces États ».

Dans son discours, il a également tenu à rappeler que l’intégration sous régionale existait bien avant que l’organisation ne voie le jour en 1975.

« Les relations entre les peuples demeurent au-delà des décisions politiques. Les chefs d’État veillent à ce que ce départ n’impacte pas les populations des pays concernés », a indiqué le ministre.

Pour rappel, les juntes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont décidé depuis janvier 2024, que leurs pays ne feront désormais plus partie de l’organisation sous régionale.

Le dimanche 15 décembre 2024, lors d’un sommet des chefs d’État de l’instance qui a eu lieu à Abuja au Nigeria, la CEDEAO a acté le départ des trois pays.

Mais, l’organisation ouest africaine a adopté une approche constructive en décernant une période transitoire de 6 mois afin de continuer les négociations pour tenter de faire revenir les trois pays.