Le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) fait toujours débat.
Si le Burkina Faso, le Mali et le Niger ne font désormais plus partie de l’organisation sous régionale, leur décision continue toujours à faire polémique à travers le monde.
En effet, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a pris part au géant Forum de Doha qui a eu lieu les 7 et 8 décembre au Qatar.
Lors de ce sommet qui a réuni plusieurs dirigeants à travers le monde, Bassirou Diomaye Faye a tenu à lancer un appel à l’endroit de la CEDEAO et du nouveau bloc regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, l’Alliance des États du Sahel (AES).
Tout en réaffirmant la souveraineté de ces trois pays sahéliens, le chef d’État sénégalais a appelé à un dialogue constructif pour préserver la stabilité régionale.
Pour le successeur de Macky Sall, même si Ouagadougou, Bamako et Niamey ne font plus partie de l’institution ouest africaine, il est plus qu’importe de maintenir un dialogue constructif.
Bassirou Diomaye Faye estime que cela évitera de fragiliser la région face aux défis sécuritaires auxquels elle est confrontée.
Toutefois, le dirigeant sénégalais n’a pas manqué de rappeler les démarches en cours pour tenter d’apaiser les tensions entre les deux bloc ouest africains.
« La communication est restée également entre moi et mes collègues des autres pays qui savent que le Sénégal est là pour les soutenir », fait savoir le président du Sénégal.
« Nous partageons des frontières avec d’autres pays membres de la Cédéao et lorsque ces pays auront des problèmes de sécurité, nous serons également confrontés à des problèmes de sécurité », a-t-il tenu à rappeler faisant allusion à la région du Sahel.