Les États-Unis ont réagi à l’annonce du retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO le dimanche 28 janvier 2024.
A Washington, le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, a appelé ces trois pays « à continuer de travailler avec la CEDEAO ».
« Nous les appelons tous à reprendre le chemin de la démocratie et à continuer à collaborer avec la CEDEAO », a-t-il affirmé à la presse.
Cette position rejoint celle de la Russie qui pour sa part appelle au dialogue. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, il faut un « dialogue politique » pour régler cette rupture.
« Ce règlement doit reposer sur le principe ‘aux problèmes africains, des solutions africaines’, avec un rôle important réservé aux organisations régionales », a-t-il souligné.
Les dirigeants du Burkina, du Mali et du Niger vont-ils écouter États-Unis ?
Si les États-Unis et la Russie appellent à une entente, rien ne prouve que les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger compte renouer avec la CEDEAO.
Le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina a indiqué que la voie qu’ils ont choisie est un chemin de non-retour.
« Plus jamais de CEDEAO, c’est fini », a-t-il indiqué le mercredi 31 janvier. En prenant cette décision, le président Traoré et ses homologues prennent conscience de leur choix.
Ils savent que ce nouvel acte de rupture pourrait avoir des conséquences sur la circulation des biens et des personnes.
Ceux-ci ont ont estimé dimanche dans leur communiqué conjoint que la Cedeao était devenue, « sous l’influence de puissances étrangères (…) une menace ».
Lundi, le Mali et le Burkina Faso ont envoyé à la Cedeao une « notification formelle » de leur retrait de l’organisation. Le Niger a fait de même mardi.
Avec AFP
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