Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : le contrat des fonctionnaires sahéliens exerçant au sein de l’organisation ouest africaine prendra fin dès…

Retrait des pays de l'AES de la CEDEAO : le contrat des fonctionnaires sahéliens exerçant au sein de l'organisation ouest africaine prendra fin dès...

Crédit Photo : miroirdafrique.info

Après le retrait officiel des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), environ 135 fonctionnaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger exerçant au sein de l’organisation sous régionale devront cesser leur activité.

Selon plusieurs médias, notamment, le célèbre magazine Jeune Afrique, les fonctionnaires de la CEDEAO ressortissants du Burkina Faso, du Mali et du Niger, sont désormais fixés sur leur sort.

À en croire les informations rapportées par Jeune Afrique, les fonctionnaires des trois pays membres de l’AES à la CEDEAO, prendront fin en septembre 2025, soit dans huit mois.

Une décision qui se justifie en raison du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’instance ouest africaine.

Selon le média susmentionné, ce sont environ 135 fonctionnaires qui sont concernés par cette mesure.

Les textes prévoient pour eux des indemnités de cessation de service équivalent à au moins trois mois de salaire de base.

Ils bénéficieront également d’un mois de salaire par année de service continue, avec un plafond fixé à douze ans d’ancienneté.

Pour rappel, les négociations menées par l’institution sous régionale pour tenter de trouver une solution et faire changer d’avis à Ouagadougou, Bamako et Niamey n’ont pas abouti.

Le 29 janvier 2025, la CEDEAO a finalement acté le départ des trois pays sahéliens de son sein, soit un an après l’annonce de leur décision de quitter l’organisation.

Toutefois, l’organisation a annoncé avoir mis en place une structure en vue de faciliter les échanges avec les trois États sahéliens qui quittent officiellement l’espace CEDEAO.