Les opérations de démilitarisation ont été entamées par la France le 10 décembre 2024. Cela consiste pour le pays d’Emmanuel Macron de plier bagages.
À la suite de la rupture des accords de coopération militaire entre la France et le Tchad le 28 novembre dernier, les militaires français devraient se retirer du territoire tchadien.
Alors que les avions de chasse devaient partir du pays dans les 48 heures, le Mirage n’a pas pu prendre son envol. L’agenda français se retrouve chamboulé. Le délai accordé par le Tchad était de 6 mois, mais on remarque par l’action des Français une envie de partir plus tôt.
On apprend que l’avion de chasse est toujours sur la base aérienne Adji Kosseï de N’Djamena, car ce dernier a eu un problème de moteur.
Ainsi, jusqu’à présent, 3 appareils volants sont partis à l’instar de deux Mirage 2000D et un appareil de ravitaillement.
Les raisons de ce retrait viennent du caractère obsolète des accords signé en 1970, selon Mahamat Idriss Déby Itno.
Le communiqué officiel du gouvernement tchadien le mardi 10 décembre 2024 nous apprends qu’ « une partie des avions de chasse ont quitté la base aérienne d’Adji Kossei à N’Djamena ».
Ce retrait, qui devait arborer un caractère rapide comme exigé par les Tchadiens, se voit retarder par la panne du Mirage.
Toutefois, l’immédiateté du retrait surprend certains : « C’était voulu par le Tchad et la France y a mis de la bonne volonté. C’est allé plus vite qu’on ne l’imaginait », raconte une source gouvernementale.
Le départ des avions de chasse constitue le premier pas dans la démilitarisation française au Tchad. C’est une histoire qui restera gravée dans la annales.