Depuis une semaine, la République Démocratique du Congo (RDC) a levé le moratoire sur la peine de mort.
Cette décision du gouvernement congolais vise à punir les traîtres de l’État ou du moins les actes de trahison et le « banditisme urbain entraînant mort d’homme ».
Si au sein de l’opinion internationale la décision a été saluée par plus d’un, certaines puissances mondiales ne le voient pas d’un bon œil.
En effet, le Canada, la Suisse, le Royaume-Uni et la Norvège désapprouvent ce choix et s’y opposent.
Pour ces puissances occidentales, cette nouvelle mesure des autorités congolaises ne revêt aucun effet pouvant dissuader.
À en croire ces pays occidentaux, l’application de la peine de mort porte atteinte à la dignité humaine.
Dans une note conjointe, le Canada, la Suisse, le Royaume-Uni et la Norvège ont clairement affirmé leur opposition à cette décision congolaise.
« Par principe, nous sommes opposés à la peine de mort en toutes circonstances. Nous estimons que l’application de la peine de mort porte atteinte à la dignité humaine, qu’il n’existe aucune preuve concluante de sa valeur dissuasive et que toute erreur judiciaire entrant son application est irréversible et irréparable », ont-ils déclaré dans la note.
Ils appellent plutôt le gouvernement de la RDC à se joindre aux efforts consentis par certains pays en abolissant la peine de mort.
Par ailleurs, notons que cette décision a été prise par le pays dans un contexte de troubles persistants, notamment l’offensive lancée par les rebelles du M23 dans l’Est du pays.
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