C’est une performance louable du Maroc qui obtient une quatrième place africaine en matière de bonne gouvernance.
Cette position confirme les efforts du royaume pour moderniser ses institutions.
Selon l’African Exponent, le pays se classe 75e au niveau mondial avec un score de 0,470 point.
Seuls l’île Maurice, le Botswana et le Rwanda devancent le Maroc dans ce classement continental. Le royaume figure donc parmi les dix meilleurs pays africains en gouvernance.
L’African Exponent note que « les réformes structurelles menées par Rabat, la stabilité politique du pays et les efforts pour moderniser le cadre économique et institutionnel » expliquent cette performance.
Cette position consolide la stratégie nationale du Maroc. Et pour cause, le gouvernement marocain mise sur la transparence et l’efficacité de l’action publique. Et ces efforts portent déjà leurs fruits.
Au niveau maghrébin, le Maroc se détache nettement de ses voisins. L’Algérie et la Tunisie apparaissent plus bas dans le classement continental.
La Libye figure parmi les derniers rangs en raison de son instabilité institutionnelle chronique.
Rappelons que la bonne gouvernance représente un élément de compétitivité selon l’étude. Le Maroc multiplie en ce sens les grands projets d’infrastructures tout en accélérant ses transitions énergétique et numérique. Ces sont ces initiatives qui permettent au pays de s’imposer comme une plateforme régionale pour les flux d’investissement.
Toutefois, des défis persistent pour le royaume. L’African Exponent insiste sur « la nécessité de poursuivre les efforts en matière d’État de droit, de transparence budgétaire et de participation citoyenne pour améliorer son rang international ». Ces améliorations pourraient permettre au Maroc de grimper dans le classement mondial.
D’autres indices confirment la progression du Maroc en matière de gouvernance. Le pays obtient un score de 62,0 sur 100,0 en Gouvernance globale et se classe 8e sur 54 en Afrique selon l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine. Cette performance place le royaume au-dessus de la moyenne continentale de 49,3 points.
L’OCDE reconnaît également les efforts marocains. Le Maroc s’est engagé dans la modernisation de l’administration et le renforcement du cadre et des outils de gouvernance, note l’organisation dans son rapport sur la gouvernance publique.
Qui plus est, la stabilité institutionnelle du Maroc contraste avec la situation continentale.
Seul le Maroc a réussi à accélérer la progression de la gouvernance publique au cours de la décennie (2014-2024), souligne un rapport récent sur l’Indice Ibrahim.