Le retrait du Congo-Brazzaville de la liste des pays interdits d’entrée aux États-Unis est possible. C’est ce qui ressort d’une publication de l’Ambassade des États-Unis à Brazzaville ce 12 juin 2025 sur le réseau social X.
Le 4 juin 2025, le président Donald J. Trump a signé une proclamation interdisant temporairement l’entrée aux États-Unis à certains voyageurs en provenance de la République du Congo.
Cette mesure s’inscrit dans une série de restrictions visant douze pays, dont sept en Afrique : le Tchad, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Somalie, le Soudan, la Libye et le Congo-Brazzaville.
À ces pays africains s’ajoutent l’Iran, le Yémen, l’Afghanistan et la Birmanie pour la région Moyen-Orient/Asie, ainsi qu’Haïti et le Venezuela pour les Amériques.
Selon l’administration Trump, cette décision vise à renforcer la sécurité nationale et à lutter contre l’immigration illégale.
Après cette annonce, les autorités congolaises ont exprimé leur étonnement. Elles estiment qu’une erreur a été commise et que la République du Congo a été confondue avec la République démocratique du Congo, voisine dont la capitale est Kinshasa.
Face à cette situation, l’Ambassade des États-Unis à Brazzaville a tenu à clarifier la position américaine.
La condition pour effacer le Congo-Brazzaville de la liste des pays interdits aux États-Unis
Selon l’Ambassade des États-Unis à Brazzaville les relations entre les États-Unis et la République du Congo restent solides.
Washington affirme continuer à coopérer avec Brazzaville dans plusieurs domaines, notamment le soutien aux initiatives régionales de paix, le développement des échanges commerciaux bilatéraux, et le renforcement de la coopération en matière de sécurité.
La levée de la suspension dépendra des efforts conjoints pour réduire l’immigration clandestine vers les Etats-Unis.
« Trop de voyageurs de la République du Congo ont fait le choix de rester aux États-Unis au-delà de la durée autorisée par les autorités de l’immigration américaine.
Nous continuerons à travailler avec le gouvernement congolais pour relever les défis évoqués dans la proclamation du président Trump, afin de réduire l’immigration illégale vers les États-Unis, de lever la suspension et de renforcer nos relations bilatérales », a écrit l’Ambassade.