Ce lundi 29 janvier 2024, le Rwanda et le géant minier multinational, anglo-australien, Rio Tinto ont signé un accord de coopération. Cet accord permettra au géant minier d’explorer et d’exploiter le lithium dans le pays.
La signature de ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur minier dans ce pays de l’Afrique de l’Est.
Pour les autorités rwandaises, cette venue du géant anglo-australien symbolise la détermination du Rwanda à libérer encore plus le potentiel minier du pays.
Le groupe minier quant à lui se dit heureux de mettre son expérience au profit du pays de Paul Kagame.
Rio Tinto est « ravi de s’associer au gouvernement rwandais et de mettre à profit son expérience mondiale pour accélérer la recherche de gisements de lithium primaire dans la province occidentale du Rwanda », a souligné Lawrence Dechambenoit, responsable mondial des affaires extérieures de Rio Tinto.
À titre informatif, le lithium est un matériel essentiel qui intervient dans la fabrication de plusieurs appareils. À savoir, les smartphones, les bactéries pour voiture électrique et plusieurs autres appareils électroniques.
En 2023, les autorités rwandaises avaient déclaré que le secteur des mines dans le pays était en pleine expansion et pourrait atteindre son objectif d’un milliard de dollars de recettes en 2023.
Yamina Karitanyi, PDG de la société publique Rwanda Mines avait fait savoir qu’il y avait eu « une augmentation remarquable de la production d’étain, de tantale et de tungstène, d’or, de lithium et de pierres précieuses, générant une augmentation de 45,6 % des recettes d’exportation de minerais par rapport à l’année dernière ».
Selon les prévisions de l’agence Benchmark Mineral, d’ici 2026, la demande mondiale de lithium devrait monter jusqu’à 1,5 million de tonnes.
C’est ce qui explique la bataille des grandes compagnies minières occidentales sur le continent africain afin d’obtenir des accords pour l’exploitation des mines.
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