En Côte d’Ivoire, Franck Bi Ballo Zoro a désigné les coupables du reportage stigmatisant diffusé par Radio-Canada sur le pays.
« Comme je le disais, ce sont des Ivoiriens, par cupidité et par manque de patriotisme, qui exposent toujours leur pays…
Après mon post sur le documentaire de Radio-Canada qui noircit notre image, une dame travaillant dans une organisation de défense des droits humains au Canada m’a contacté pour m’apporter des explications.
Elle m’a confié que cette affaire d’arnaques sentimentales et de vols de voitures faisait déjà grand bruit là-bas, et que les pays les plus souvent cités étaient le Nigeria et le Cameroun.
Mais les ressortissants de ces pays ont refusé de témoigner contre leur patrie. Mieux encore, ils ont alerté leurs ambassades qu’une chaîne voulait réaliser un documentaire pour les dénigrer… Leurs autorités ont donc pris les dispositions nécessaires pour empêcher l’arrivée de ces journalistes sur leurs territoires.
En revanche, dès que les journalistes ont approché les Ivoiriens, ces derniers ont accepté de collaborer, de montrer les réseaux et de témoigner.
Elle dit que nos compatriotes à l’extérieur passent leur temps à se torpiller entre eux, à créer des groupes parallèles et à exposer les autres, au lieu de se protéger collectivement.
C’est cela qui a permis que notre pays soit pointé du doigt. Pourtant, les principaux acteurs dans ce domaine sont les Nigérians et les Camerounais.
Elle m’a même confié que c’est pour cette raison qu’elle n’a pas d’amis ivoiriens au Canada et qu’elle préfère rester à l’écart.
Selon elle, fréquenter nos compatriotes, c’est prendre le risque de voir sa vie privée étalée au grand jour, car ils parlent trop et manquent de solidarité », a-t-il écrit ce jeudi 25 septembre 2025 sur sa page Facebook.