« André Onana aurait pu mourir à cause de… », Rémy Ngono fait des révélations

Rémy Ngono André Onana

Crédit Photo : DR

Au cours d’une sortie médiatique, l’analyste sportif Rémy Ngono a révélé que le gardien André Onana aurait pu mourir quelques années plus tôt dans un accident de route.

L’analyste sportif a fait cette déclaration suite à l’annonce de la mort de l’ancien joueur camerounais Landry N’guemo dans un accident.

En premier lieu, Rémy Ngono a manifesté sa tristesse vis-à-vis de cette nouvelle qui a secoué le monde du football camerounais. Ensuite, il est revenu sur l’état de certaines routes du Cameroun. Ceci, en dévoilant les chiffres des morts par accident enregistrés en 2021 et 2022.

Et pour finir, Rémy Ngono a révélé que bien avant Landry N’guemo, André Onana a également été victime d’un accident sur ces routes, le 22 mars 2022. Il s’est exprimé ainsi :

« Mon cœur saigne. Landry N’guemo tombe dans ce qu’on appelle au Cameroun ‘Le triangle de la mort’. C’est-à-dire les trois routes qui relient les trois grandes villes du Cameroun.

André Onana, le 22 mars 2022, aurait pu mourir sur ces routes parce que ça n’a pas de double voie. Le Cameroun aujourd’hui est un pays qui, faut-il le rappeler, en 2021, a enregistré 3225 morts d’accidents de route.

En 2022, le Cameroun, toujours sur les mêmes routes, c’est 3000 morts. C’est plus que n’importe quelle guerre. À partir d’un certain instant, on dit aux autorités, faites un effort pour que la route passe.

Mais comment on peut avoir 21000 accidents au Cameroun dans les mêmes conditions ?« 

Faut-il le rappeler, la mort de Landry N’guemo est cette nouvelle qui a attristé les Camerounais, surtout après la sortie de son père. Ce dernier avait dévoilé les dernières paroles de son fils avant l’accident.

« Hier soir à 22h, il m’a dit : ‘Papa, je vais chercher les bagages, parce que je voyage tôt le matin’. Il devait voyager à 4h du matin pour rentrer en France ce soir à 20 h 45 […]

Mais depuis ce matin, j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas.

Autour de 11h, j’étais assis ici et mon téléphone a sonné. Quelqu’un m’a dit que c’est de la morgue d’Obala qu’il m’appelait et que mon fils a fait un accident.

Je lui ai demandé s’il était à l’hôpital ou à la morgue ?

Il m’a confirmé qu’il était à la morgue. J’ai compris que c’était le corps de mon fils qu’on a identifié », a ainsi confié Thomas N’guemo.

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