Le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a réussi à conserver les relations entre son pays et le Canada, un pays membre du G7.
Ce lundi 15 juillet 2024, l’ambassadrice du Canada en fin de mission au Burkina Faso, Lee-Anne Hermann, a rencontré le Capitaine Ibrahim Traoré.
Lors des discussions, la diplomate du pays membre du G7 a fait le point sur la coopération entre son pays et le Burkina Faso.
L’ambassadrice Hermann a souligné que les relations entre le Canada et le Burkina Faso, établies en 1962, sont robustes, couvrant le développement, l’humanitaire et le secteur privé.
De son côté, le Président Traoré a partagé avec le diplomate sa vision pour l’Alliance des États du Sahel et les relations internationales.
Les deux autorités ont également discuté de l’émancipation des femmes, une priorité pour le Canada.
A la suite des échanges, l’ambassadrice a indiqué qu’il était impressionnée par la résilience du peuple burkinabè.
Le Burkina Faso a tourné le dos à la France, un membre du G7
Si le Canada et le Burkina Faso entretiennent une excellente relation diplomatique, il n’en est pas de même pour la France, un autre membre du G7.
En effet, sur le plan diplomatique, le gouvernement de transition du Burkina Faso a pris plusieurs grandes décisions.
Il a remis en cause certains accords avec des puissances comme la France ou les Etats-Unis. Le pays a également annoncé son retrait de la CEDEAO.
Dans la foulée, il a diversifié ses partenaires en s’alliant avec des pays comme l’Iran, la Russie, la Chine, le Nicaragua, le Venezuela, la Turquie et l’Égypte.
De plus, le pays a adopté la Charte de l’Alliance des États du Sahel (AES) et a travaillé à réduire sa dépendance politique vis-à-vis de certaines organisations sous-régionales en participant à la création de nouveaux espaces intégrés, tels que l’Alliance des États du Sahel.