La Côte d’Ivoire a reçu plus de 72.000 personnes fuyant le terrorisme dans les pays de l’AES (Mali, Burkina Faso, Niger).
Cette migration facilitée par la liberté de circulation au sein de l’espace CEDEAO et la porosité des frontières pèse sur l’économie ivoirienne.
A bout de souffle, le pays demande l’appui experte de l´Organisation Internationale pour la Migration (OIM). Cette organisation des Nations Unies traite des migrations humaines depuis 1951.
La DG de l’OIM en Côte d’Ivoire pour faciliter la gestion des migrants venus de l’AES
Oasis de paix dans une région minée par le terrorisme, la Côte d’Ivoire en voit des vertes et des pas mûres de la part des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Pourtant, elle accueille des milliers de réfugiés provenant de ces pays. Le mardi 14 janvier 2025, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, Léon Kacou ADOM, a reçu la DG de l’OIM, Amy POPE. Ils ont échangé sur les questions de migration et d’aide humanitaire.
En effet, le Ministre a exposé les préoccupations de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué qu’environ 72.000 réfugiés sont accueillis sur son sol ivoirien.
Cet accueil représente un défi pour le Gouvernement ivoirien. Pour cette raison, il sollicite l’expertise et l’accompagnement de l’OIM.
La Directrice Générale de ľOIM a félicité la Côte d’Ivoire pour le rôle qu’elle joue dans la sous-région en accueillant ce nombre important de réfugiés.
Elle a proposé au gouvernement ivoirien de mettre en place un plan pour régler les mouvements migratoires. Ce plan sera associé à la diaspora des pays de l’AES pour permettre plus de resultats.