Depuis la défaite inquiétante contre le Celta Vigo (0-2) et la série noire d’un Real Madrid incapable de gagner en Liga une seule victoire sur les cinq derniers matchs, neuf points envolés en un mois tout indiquait que Xabi Alonso était en sursis.
Les dirigeants, réunis durant de longues heures au Bernabéu dimanche soir, semblaient prêts à tourner la page d’un projet débuté seulement sept mois plus tôt.
Relations glaciales avec le vestiaire, jeu défaillant, incompréhension tactique : le coach basque apparaissait isolé et fragilisé comme jamais.
Le match contre Manchester City en Ligue des champions, ce mercredi, était même présenté comme son ultime chance.
Les cadres du vestiaire, peu réceptifs à sa méthode stricte et méritocratique après l’ère Ancelotti–Zidane, ont multiplié les reproches : distance dans la communication, travail tactique jugé indigeste, choix sportifs opaques.
Ajoutés à l’hécatombe de blessures, notamment en défense, ces éléments alimentaient un climat explosif. Face aux sifflets du Bernabéu, l’hypothèse d’un licenciement semblait presque actée.
Finalement, le Real Madrid veut soutenir Xabi Alonso !
Les dirigeants avaient commencé à passer en revue les options : Zinédine Zidane pour une pige de six mois, comme en 2019, ou Jürgen Klopp, rêve ancien de Florentino Pérez. Mais les deux pistes se sont rapidement heurtées à la réalité : indisponibilité du Français, incompatibilité structurelle pour l’Allemand.
Mais ces dernières heures, un nouveau coup de théâtre est intervenu : selon Josep Pedrerol, le club n’aurait finalement qu’un seul objectif : maintenir Xabi Alonso.
Zidane et Klopp seraient des possibilités définitivement écartées, et la volonté interne serait désormais de « tenir » et de protéger l’entraîneur malgré la tempête.
À la veille d’un match capital contre City, l’entraîneur, annoncé au bord du gouffre quelques heures plus tôt, se retrouve donc soudain au centre d’une stratégie inversée : non plus un homme sur la sellette, mais celui que le Real veut coûte que coûte soutenir.