Le Real Madrid s’apprête à défier l’Atletico Madrid au Santiago Bernabeu et c’est l’occasion pour un ancien champion du monde français de faire le tour de l’effectif d’Ancelotti.
Champion du monde avec la France en 2018, Adil Rami n’a pas été courtois avec les joueurs du Real Madrid au micro de Canal +. “Depuis que je fais mes résumés sur Twitch, les spécialistes du football qui osent me dire aujourd’hui que Rüdiger est bon ne connaissent pas le foot.
Personne n’a le droit de me dire qu’il est bon tactiquement. Ça fait quatre, cinq mois que je suis le Real Madrid, Florentino Pérez n’a recruté aucun joueur en défense centrale, mais défensivement, je les trouve catastrophiques.
Rüdiger n’a que 30, 31 ans (il en a 32 ans, ndlr), c’est un âge où on doit avoir de la maturité en défense centrale. On peut me dire qu’il est agressif, mais c’est à contretemps.
Dès qu’on voit en face des équipes qui savent un peu jouer au ballon, on ne le voit plus. Quand je vois ses cinq, six derniers mois, on ne peut pas comparer avec moi quand j’avais 30 ans.
Quand on me dit que je suis jaloux parce qu’il joue au Real Madrid, excusez-moi de vous dire quelque chose, mais aucun joueur aujourd’hui du Real Madrid n’aurait pu intégrer le Real Madrid de 2015/2016”, a-t-il affirmé.
Real Madrid : opération commando face à l’Atletico Madrid
Personnage controversé, Adil Rami a donc été fidèle à lui-même. Le Real Madrid n’est effectivement pas au mieux de sa forme actuelle à cause des prestations mitigées de certains joueurs cadres et de la blessure d’autres.
Si Adil Rami s’en est pris à Rudiger, c’est parce que le défenseur avait encore livré une pâle copie face au Betis en championnat.
Il a causé le penalty qui a coûté le point du nul au Real Madrid. Cette défaite a été préjudiciable à Carlo Ancelotti. En effet, son équipe s’est alors retrouvée à la troisième place au classement avec 3 points de moins que le leader barcelonais.
Ces huitièmes de finale face à l’Atletico Madrid sont une belle occasion pour le Real Madrid de briller de nouveau et de se racheter auprès du public du Santiago Bernabeu.