Depuis quelques mois, une mystérieuse épidémie remuait la RDC. Les autorités sanitaires peinaient à trouver l’origine de la maladie.
Toutefois, le ministère de santé publique montre un signe de sa résolution. La maladie avait pour symptôme la fièvre et la toux. Elle touchait majoritairement les enfants dans la province du Kwango.
Il semblerait qu’elle soit liée à la grippe. Le gouvernement congolais a fait cette déclaration après le Conseil des ministres.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a apporté la nouvelle devant les médias : « Il s’agit donc d’une grippe qui a été formellement identifiée ».
Mais cette grippe semble plus complexe qu’une simple grippe saisonnière. Des analyses de laboratoire montrent une co-infection avec d’autres virus, notamment le rhinovirus et le SARS-CoV-2, responsable de la COVID-19.
Le ministre de la Santé publique en RDC, insiste sur la « présence significative » de ces virus dans les échantillons étudiés.
L’on pense que c’est ce caractère de co-infection qui serait à l’origine de la gravité de la maladie chez certains patients.
Ngashi Ngongo, chef de cabinet du CDC Afrique, parle d’une part de paludisme aggravé par une infection virale ou une infection virale survenant en même temps que le paludisme avec de la malnutrition.
Même si c’est de la grippe les autorités gardent la situation sous surveillance. Le gouvernement congolais continue de faire le nécessaire pour contenir l’épidémie et renforcer la surveillance épidémiologique.
Patrick Muyaya rassure la population sur le fait que le gouvernement « suit de près la situation » dans le but de stopper la propagation de l’épidémie.