À Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), des manifestations visant les représentations diplomatiques et certaines institutions internationales ont éclaté ce samedi 10 février 2024.
Les manifestants très remontés ont brûlé des véhicules appartenant à des ambassades et à la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Face à ce comportement peu louable, l’ambassade de la Côte d’Ivoire est montée au créneau et a exprimé sa consternation après qu’un de ses véhicules ait été saccagé.
Les manifestants ont exprimé leur mécontentement contre ce qu’ils perçoivent comme une indifférence de la communauté internationale face au drame sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays.
Un acte qui a été fermement condamné par les responsables de l’ONU. Dans un communiqué, la représentante du Secrétaire général de l’ONU en République Démocratique du Congo, Bintou Keïta, a dénoncé ces attaques perpétrées contre les véhicules de la MONUSCO.
Elle a fait savoir que ces attaques contre la mission de l’ONU impactent négativement l’appui aux forces armées de la République Démocratique du Congo.
Elle a également averti que les violences contre le personnel de la MONUSCO pourraient constituer un crime de guerre.
Par ailleurs, face à ces violences, certaines ambassades ont décidé de prendre des mesures de sécurité.
L’ambassade de Côte d’Ivoire à Kinshasa a annoncé l’annulation d’un rassemblement prévu pour regarder la finale de la Coupe d’Afrique des Nations entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria.
Elle a également appelé ses ressortissants à adopter un comportement responsable.
Le gouvernement congolais quant à lui, a vivement condamné ces actes de violence. Une réunion d’urgence, dirigée par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a été convoquée afin d’analyser la situation et prendre des mesures appropriées.
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