Dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), l’aide apportée aux forces de défense du pays par les Casques Bleus de l’ONU n’est pas du goût des rebelles du M23 qui sévit dans cette partie du pays.
Le groupe armé menace d’attaquer la Mission d’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation et république démocratique du Congo (Monusco).
En se basant sur le droit international, une telle action pourrait représenter un crime de guerre. Ce mercredi 24 janvier 2024, les rebelles ont mis en garde cette mission de l’ONU.
Selon eux, les Casques bleus de l’ONU ont installé des drones de surveillance qui transmettent des informations relatives à leur position et leurs activités aux forces armées de la RDC.
Le chef de la communication et des médias du mouvement, Lawrence Kanyuka, dénonce une attitude « biaisée et belliqueuse » de la part de la Monusco.
Il a fait savoir que de tels comportements obligeront son groupe « à prendre des mesures appropriées d’autodéfense ».
Du point de vue des rebelles, les casques bleus ne doivent en aucun cas apporter leur soutien à l’armée congolaise. Ils perçoivent cela comme étant une provocation vis à vis d’eux.
Cependant, une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU donne carte blanche à la Monusco pour passer à des offensives afin de mettre fin au règne des groupes armés dans l’Est du pays, qui d’ailleurs représentent une menace pour la sécurité de l’État et des civils.
Selon cette résolution, la Monusco est appelée à lancer plus fréquemment des offensives ciblés et violentes en collaboration avec les forces congolaise afin de neutraliser les groupes armés.
À ce titre, l’ONU a ordonné à ses casques bleus de maintenir une présence active dans les zones à risque du pays.
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