Le Conseil Supérieur de la Défense (CSD) de la République démocratique du Congo (RDC) est catégorique et sans pitié en ce qui concerne les cas de trahison au sein des Forces armées congolaises (FARDC).
L’institution demande au Chef d’État congolais, Félix Tshisekedi de lever le moratoire sur la peine de mort contre les traites au sein de l’armée congolaise.
C’est à l’occasion d’une importante entrevue avec le président congolais ce lundi 05 février 2024 que cette requête a été formulée par les autorités du Conseil.
« Le Conseil Supérieur de la Défense a demandé au Commandant Suprême, au Chef de l’État de pouvoir lever le moratoire sur la peine capitale en ce qui concerne les questions de tractrices au sein des Forces de défense et de sécurité », a affirmé Jean-Pierre Bemba Gombo, vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale.
Cette décision a été prise au sein du Conseil Supérieur de la Défense suite à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, précisément au Nord-Kivu.
Le président congolais Félix Tshisekedi qui, a pris acte de la recommandation de la CSD ne s’est pas encore prononcé officiellement sur la requête.
Notons que les affrontements se sont accentués cette semaine entre la FARDC et les rebelles du M23. Le groupe rebelle a décidé de lancer une offensive et gagne peu à peu du terrain dans la zone Est du pays.
Selon plusieurs rapports de l’ONU et des Etats-Unis, le groupe rebelle M23 serait soutenu par le Rwanda. Des accusations totalement rejetées par les autorités rwandaises qui nient tout rapport avec le mouvement.
Face à l’offensive lancée par le M23, les USA ont exigé un cessez-le-feu immédiat. Ils ont également demandé au Rwanda d’arrêter de soutenir le mouvement rebelle et le retrait immédiat de l’armée rwandaise du Congo.
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