En République démocratique du Congo (RDC), le procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, tend vers sa fin.
L’ex Garde des Sceaux sera bientôt fixé sur son sort dans cette affaire qui secoue le pays depuis plusieurs semaines.
Ce mercredi 13 août 2025, s’est ouverte l’étape des plaidoiries dans le cadre de ce procès impliquant l’ex ministre congolais.
Lors de ses réquisitions devant la Cour de cassation, le ministère public a requis contre Constant Mutamba, une condamnation à 10 ans de travaux forcés.
« Il plaira donc à votre auguste cour de dire établi en fait comme en droit l’infraction de détournement public mis à charge du prévenu Constant Mutamba. Vous allez le condamner à la peine de dix (10) de travaux forcés assortis de l’interdiction du droit de vote et du droit d’éligibilité pendant dix (10) ans », a déclaré Floribert Vola, ministère public, selon l’Agence congolaise de presse (ACP).
Le magistrat qui n’est pas allé de main morte a également formulé d’autres réquisitions à l’encontre du mis en cause.
« Vous allez aussi l’interdire d’accéder aux fonctions publiques quel que soit l’échelon, vous allez aussi le priver du droit à la libération conditionnelle et à la réhabilitation. Vous allez aussi ordonner le retournement intégral de la somme détournée ; cet argent doit retourner dans le compte d’où ça venait », a-t-il aussi demandé à la Cour de cassation, toujours selon l’ACP.
Ainsi, cette affaire qui tient en haleine l’opinion publique nationale depuis quelques semaines, franchit une nouvelle étape.
De son côté, la défense maintient sa position et continue de plaider l’innocence de l’ancien membre du gouvernement de la RDC.
Pour rappel, l’ex ministre Constant Mutamba est jugé pour une affaire de détournement de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani, une ville du Nord-est du pays.