La situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) continue à se dégrader.
En dépit des appels incessants à un cessez-le-feu, le mouvement rebelle du M23 continue d’avancer.
Quelques semaines après avoir pris d’assaut la ville de Goma dans le Nord-Kivu et celle de Bukavu dans le Sud, le groupe rebelle s’empare d’une autre localité.
En effet, selon les informations rapportées par le célèbre journal français Le Monde, le M23 a réussi à s’emparer de Walikale, chef-lieu d’une grande zone minière dans l’Est de la RDC, le mercredi 19 mars 2025.
« C’est la première fois que le groupe armé, depuis son apparition en 2012, avance aussi loin vers l’ouest à l’intérieur du pays », souligne le Figaro.
Ainsi, le mouvement rebelle poursuit son offensive en RDC en dépit de la rencontre des chefs d’État congolais Felix Tshisekedi et rwandais Paul Kagamé au Qatar le mardi 18 mars, au cours de laquelle, les deux camps ont réaffirmé « l’engagement de toutes les parties en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel ».
Ces dernières semaines, les violences armées dans l’Est de la République démocratique du Congo se sont exacerbées.
Selon l’ONU, cette guerre a déjà obligé des milliers de citoyens de l’Est du pays à fuir la région pour des territoires environnants ou encore des pays voisins.
Pour les autorités congolaises, il est clair que le mouvement du M23 est soutenu par Kigali afin d’accéder aux richesses minières situées dans la région orientale du pays.
Des accusations totalement rejetées par le Rwanda qui affirme que le M23 est un mouvement congolais dirigé par des Congolais.