RDC/Agriculture : un immense potentiel endormi

Plantation

Credit Photo : SciDev.net

La République Démocratique du Congo (RDC) possède un grand potentiel en espace cultivable avec 80 millions d’hectares.

Pourtant, le pays fait des importations chaque année pour plusieurs milliards de F CFA de produits alimentaires. Cette situation remet en cause la souveraineté alimentaire et le développement économique du pays.

Le gouvernement congolais, comprend cette nécessité d’autosuffisance ainsi, il met en place des systèmes pour stimuler le secteur agricole.

L’agriculture congolaise représente une occasion unique pour le développement économique du pays. Avec des terres fertiles abondantes et une multitude de cultures, le Congo pourrait non seulement subvenir à ses besoins alimentaires, mais aussi devenir un fournisseur majeur du commerce agricole en Afrique.

Néanmoins, cet atout fait face à de nombreux défis : « Infrastructures insuffisantes, accès limité au crédit, manque de technologies modernes et faible productivité ».

Ces difficultés montrent en majorité les raisons qui font qu’une part importante du marché des produits agroalimentaires se dérobe aux producteurs locaux.

Pour y remédier, le gouvernement compte stimuler le secteur agricole. Le président Félix Tshisekedi explique que l’important, c’est de développer les chaînes de valeur agricoles. Cela réduira la dépendance aux importations et favorisera la création d’emplois.

Les actions à mener se rapportent à l’exonération fiscale pour l’importation de matériel agricole et la distribution de tracteurs aux agriculteurs.

De plus, la somme allouée à l’agriculture a été grandement élevée, comme prévu dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA).

Au-delà de l’implication du gouvernement, le développement du secteur agricole a également besoin de l’engagement fort du secteur privé.