Raphinha n’a pas mâché ses mots concernant la Coupe du Monde des Clubs 2025. Le joueur du FC Barcelone a vivement critiqué le calendrier imposé par la FIFA, estimant qu’il pénalise les footballeurs européens.
Pour lui, le tournoi se déroule à une période inappropriée et prive les joueurs de leur repos bien mérité.
Dans une déclaration relayée le 27 juin, Raphinha a affirmé : « Beaucoup de gens disent que les Européens se donnent beaucoup d’excuses, mais renoncer à des vacances est très difficile ».
En pleine intersaison, alors que les joueurs devraient profiter d’un repos de trois à quatre semaines, plusieurs sont appelés à représenter leur club à cette nouvelle Coupe du Monde élargie. Raphinha déplore que cette compétition soit imposée sans concertation.
Il poursuit : « À aucun moment, ils n’ont demandé aux joueurs s’ils voulaient jouer. C’est vraiment terrible de renoncer à ses vacances pour finalement être obligé de jouer ».
Cette prise de parole met en lumière un malaise croissant chez de nombreux professionnels. Selon l’ailier brésilien, les organisateurs devraient respecter le droit au repos, surtout après des saisons longues et éprouvantes.
Raphinha ne s’arrête pas là. Il cite des cas précis, comme celui de Marquinhos et Lucas Beraldo, deux joueurs du PSG.
Champions d’Europe avec leur club, ils ont enchaîné avec la sélection nationale, sans bénéficier du moindre congé. Le joueur du Barça considère cette situation comme injuste, voire irrespectueuse. « Ils n’ont même pas eu le temps de célébrer leur titre », regrette-t-il.
Au-delà de sa propre situation, Raphinha soulève une question de fond : le bien-être des joueurs. Il estime que les footballeurs ne peuvent pas enchaîner les saisons, les compétitions internationales et les tournois mondiaux sans pause.
Pour lui, cette cadence risque de nuire à la santé physique et mentale des athlètes.
Raphinha appelle donc à une réforme du calendrier de la Coupe du monde des Clubs et à une prise en compte réelle de l’avis des principaux concernés : les joueurs.
Son message rejoint celui d’autres voix du football professionnel, de plus en plus critiques envers l’encombrement du calendrier et les intérêts commerciaux qui priment sur le bien-être humain.