Encore du nouveau dans l’affaire du licenciement du journaliste Raoul Christophe Bia de la chaîne Vision 4. Lors d’une interview avec l’animateur Mulukuku DJ, il a fait des révélations surprenantes.
Pour l’histoire, le journaliste Raoul Christophe Bia a été envoyé en mission en Côte d’Ivoire pour la chaîne Vision 4. Une fois sur les lieux, il a fait des analyses sur cette CAN 2023 qui est l’une des meilleures de l’histoire.
Une fois le Cameroun éliminé, le journaliste a alors reçu l’ordre de rentrer au pays, mais il n’a pas obéi. Il a préféré rester en Côte d’Ivoire jusqu’à la fin de la compétition. C’est ce qui lui aurait donc valu son licenciement par la chaîne.
Après l’annonce de cette nouvelle, l’équipe de l’émission Showbuzz a contacté le journaliste pour une interview. Et au cours de cela, ce dernier s’est confié sur le déroulement des faits.
« J’ai reçu des menaces masquées. On me demandait de rentrer au Cameroun [quand j’étais en Côte d’Ivoire, ndlr].
J’ai eu la possibilité de rencontrer des personnalités là-bas en Côte d’Ivoire et c’est passé très mal dans la maison (Vision 4).
Je suis rentré au Cameroun le 15. Il fallait que Vision 4 me rétablisse dans mon honneur, mais cela n’a pas été fait. Alors, j’ai anticipé [Mon départ]. On m’a fait savoir que la maison [Vision 4] n’était pas contente de moi« , a-t-il confié.
La suite, c’est que le journaliste a fait une publication dans laquelle il a annoncé son départ de la chaîne camerounaise. Interrogé par rapport à la possibilité de poursuivre la chaîne camerounaise pour obtenir un dédommagement, Raoul Christophe Bia a répondu par un « Non ».
« Non, je ne vais pas poursuivre Vision 4 en justice. Vous savez, au Cameroun, beaucoup de chaînes ne peuvent pas se permettre de garder des journalistes, comme le fait Vision 4, en termes de salaire, de prestige. Donc je reconnais un peu les bienfaits« , a-t-il ajouté.
Dans la suite de l’interview, DJ Mulukuku a alors posé à son invité la question de savoir s’il compte s’engager avec une autre chaîne camerounaise ou même ivoirienne. À cette question, le journaliste a alors répondu en ces termes :
« Il y a beaucoup de personnes qui me contactent, des gens me contactent. Pour l’heure, il est question de prendre du repos après un mois de travail ».
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