Le Ghana, anciennement la Gold Coast (Côte d’Or), est le premier producteur d’or d’Afrique. Le pays occupe aussi la deuxième place de producteur mondial de cacao et extrait du pétrole depuis 2010.
Ce pays de 34 millions d’habitants (Banque Mondiale, 2023) sort de sa pire crise économique depuis des décennies.
Il bénéficie d’un plan d’aide du Fonds monétaire international (FMI) de 3 milliards de dollars sur 3 ans, approuvé en mai 2023, et a restructuré la majeure partie de sa dette extérieure, sur laquelle il avait fait défaut en 2022.
Il est confronté depuis des années à l’impact négatif de la « galamsey », l’exploitation minière illégale, qui fait peser de graves risques sur l’environnement en polluant les sols et cours d’eau.
Ce phénomène menace notamment la culture du cacao. Face à la crise économique, un nombre croissant de producteurs vendent en effet leurs terres à des mineurs illégaux, ce qui pèse sur la production.
Le pays de l’or était un centre de la traite négrière en Afrique
Après plus de 80 ans de colonisation britannique, le Ghana fut le premier pays d’Afrique sub-saharienne à accéder à l’indépendance, le 6 mars 1957.
Auparavant, entre les XVe et XVIIIe siècles, le Ghana fut un important point de départ de la traite négrière vers l’Europe, l’Amérique et les Caraïbes.
Parmi les dizaines d’anciens forts esclavagistes qui parsèment sa côte, celui de Cape Coast aux murs blanchis à la chaux, situé à 150 km au sud-ouest de la capitale Accra, est prisé des visiteurs.
Le Ghana a lancé en 2019, année dite du « retour », un programme incitant les Afro-américains à venir au Ghana renouer avec leurs racines.
Avec AFP