Qui est Brice Oligui Nguema, le nouvel homme fort au Gabon ?

Au Gabon, un nouveau visage émerge sur la scène politique en la personne du Général Brice Oligui Nguema. En tant que chef de la garde républicaine, il est pressenti pour prendre les rênes du pays et guider la transition. Cependant, les perspectives de cette transition soulèvent des préoccupations quant à la prise en compte des aspirations populaires et à la durée de cette période de changement.

Le général Brice Oligui Nguema, une figure émergente

Ce mercredi 30 août, le président Ali Bongo n’a pas pu prendre les rennes du pays après les élections. Des militaires ont annoncé sa destitution.

Le chef de ce groupe de militaires est le Général Brice Oligui Nguema. Il est positionné pour diriger provisoirement le pays.

Qui est Brice Oligui Nguema ?

 Brice Oligui Nguema est le fils d’un officier général gabonais et a intégré la garde républicaine à un jeune âge. Il a notamment officié en tant qu’attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc, puis au Sénégal, selon la presse locale. Il aurait également été formé à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc avant de suivre un stage de commando au Centre d’entraînement commando en forêt équatoriale du Gabon.

En 2018, Brice Oligui Nguema est porté à la tête de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS), le service de renseignement de la Garde républicaine. Quelques mois plus tard, il est promu à la tête de la Garde républicaine et met en place la Section des Interventions Spéciales dont il renforce les effectifs.

Selon certaines sources, la période de transition au Gabon aura une durée estimée entre 2 et 3 ans. Durant cette phase, le Général Brice Oligui Nguema aura la responsabilité de guider le pays à travers des réformes et des ajustements politiques, économiques et sociaux.

Cette période délicate et cruciale doit être gérée avec précaution afin de permettre au Gabon de se redéfinir et de tracer une nouvelle voie pour son avenir.

Des observateurs craignent que les décisions prises pendant cette transition ne reflètent pas nécessairement les besoins et les désirs de la population.

Les appels à la transparence, à l’inclusion et à la participation citoyenne dans le processus de transition se font de plus en plus insistants.