L’Égypte est le pays d’Afrique du Nord qui a le plus de poids stratégique au sein de la Banque africaine de développement (BAD).
Le pays occupe la deuxième place parmi les pays africains en termes de nombre d’actions et de droits de vote, derrière le Nigeria.
À l’échelle mondiale, elle se classe troisième, juste après les États-Unis et le Nigeria. Cela lui confère une influence majeure dans les orientations stratégiques de l’institution.
Banque africaine de développement : l’Égypte, puissance d’influence en Afrique du Nord
L’Egypte a renforcé sa position au sein de la BAD en octobre 2024. Le pays a approuvé la souscription de 19 917 actions supplémentaires d’une valeur de 17,04 millions de dollars.
Cette décision, validée par la Chambre des représentants égyptienne, illustre la volonté du pays de consolider son rôle dans l’architecture financière africaine.
Membre fondateur de la BAD depuis sa création il y a plus de 60 ans, l’Égypte reste l’un des principaux contributeurs régionaux au capital de la Banque. Cette position confirme son engagement en faveur du développement économique du continent.
L’appui de la BAD à l’Égypte
Khaled Sherif, directeur exécutif pour l’Égypte et Djibouti à la Banque africaine de développement (BAD) était au Caire ce 4 avril 2025.
Il a rencontré la ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, Dr Rania Al Mashat.
La ministre a salué la solidité des liens entre l’Égypte et la BAD. Cette solidité se traduit par un appui multiforme à la stratégie nationale de développement.
Parmi les volets phares de ce partenariat figure la contribution de la BAD au pilier « eau » du programme NOVI, plateforme nationale destinée à mobiliser des financements pour des projets climatiques d’envergure.
En effet, la Banque y joue un rôle de premier plan en coordonnant les efforts avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Par ailleurs, la BAD reste un acteur essentiel du financement du secteur privé, local comme étranger. Elle renforce ainsi l’intégration de l’Égypte dans les dynamiques de développement durable à l’échelle régionale.