Durant le début de décembre 2024, les nouvelles de la fin des accords de coopération militaire entre la France et le Tchad font la une de l’actualité.
Les raisons de cette rupture selon Mahamat Idriss Déby portent sur le caractère « obsolète » et le manque de « plus-value » face aux défis du moment.
Plusieurs se demandent si le Tchad passera d’autres accords militaires avec d’autres pays. En réponse à ces questionnements, le président tchadien explique qu’il ne s’agit pas d’un rejet de la France, et qu’il n’est pas question d’accueillir d’autres troupes étrangères.
Ainsi, le départ des troupes françaises du Tchad « ne sera pas remplacé par une autre puissance », c’est ce qu’affirme le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah. Que cela soit la Russie ou les USA.
Le gouvernement se veut autonome dans sa politique de défense. Le ministre explique que le Tchad a « ses moyens pour se protéger ».
Le pays appelle ses alliés à le soutenir dans son initiative et de l’accompagner dans le renforcement de ses aptitudes de défense et de sécurité.
L’idée n’est pas de remplacer la France par une autre puissance d’outre-mer. Le Tchad veut se tenir sur ses propres pieds dans la défense de la nation.
Être libre, ne pas avoir de maître. C’est l’engagement du gouvernement avec le peuple tchadien.