Très discret, le petit frère du président ivoirien, Téné Birahima Ouattara, vient de faire une confidence impliquant Dominique Ouattara. Surnommé « Photocopie » en raison de sa forte ressemblance avec Alassane Ouattara, le ministre ivoirien de la Défense, a récemment révélé le mauvais tour que lui a joué ses traits physiques identiques avec son frère aîné.
En effet, alors qu’il participait à un entretien relayé sur les comptes sociaux de Focus Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara a révélé avoir été pris pour son frère par Dominique Ouattara.
« Saviez-vous que plusieurs jeunes vous appellent photocopie ? Si oui, pouvez-vous nous dire d’où vient ce surnom ?« , a lancé une intervenante au ministre ivoirien de la Défense.
Ce à quoi il a répondu : « Je ne saurai vraiment pas vous le dire », s’est-il amusé avant de poursuivre : « Mais j’ai une anecdote à vous raconter. On se trouve un jour dans l’appartement de mon frère et on s’apprêtait à sortir, et la Première dame vient me prendre par la main et me dit : ‘Chéri, allons-y’, puis elle se retourne et me demande : ‘Tu n’es pas Alassane ?‘ ».
Une anecdote qu’il a racontée, sourire aux lèvres et qu’il a conclue par : « Je ne saurai vraiment pas expliquer ce surnom, mais les gens parlent d’une forte ressemblance avec le président de la République, c’est probablement pour ça qu’on m’appelle photocopie. Mais je ne sais pas d’où vient ce surnom« .
Téné Birahima Ouattara salue le professionnalisme de l’armée ivoirienne
Au poste de ministre de la Défense depuis mars 2021, Téné Birahima Ouattara a aussi loué durant cet entretien, le professionnalisme des forces ivoiriennes.
« L’armée se distingue par la formation des hommes. Écoutez, j’ai toujours dit qu’une armée bien formée est une armée prête à remplir les missions qui lui sont confiées. C’est très important. Vous savez, nous avons connu des mutineries jusqu’en 2017. Nous sortions d’une situation de belligérance entre deux armées ; les forces n’étaient pas encore unifiées. Nous avons tout de même traversé plusieurs mutineries, au moins deux entre 2014 et 2017», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : «Tout cela était dû au fait que certains éléments de notre armée n’avaient pas reçu une formation de base. Depuis, nous nous sommes engagés à assurer leur formation. La formation est essentielle. Une armée qui n’est pas formée est une armée livrée à elle-même, et cela est très dangereux. C’est pourquoi je mets un accent particulier sur la formation, car elle représente le point de départ de tout. Il faut que chaque élément de l’armée de Côte d’Ivoire soit responsabilisé ».
Avant de conclure : «Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup moins de bavures : moins de militaires ou de gendarmes qui vont voler ou tirer des coups de feu dans des maquis. Ce sont des choses que l’on ne voit pratiquement plus, tout simplement parce qu’il y a une formation et une discipline instaurées, que chacun s’efforce de respecter pour son propre bien ».