Dans un contexte géopolitique régional en constante évolution, la Grèce souhaite moderniser sa flotte de sous-marins.
Athènes a officiellement annoncé l’ouverture d’un cycle de discussions pour acquérir de nouveaux bâtiments afin de remplacer ses unités les plus anciennes, actuellement en service.
Ce programme s’inscrit dans une volonté de maintenir les capacités opérationnelles de la marine nationale tout en garantissant un contrôle rigoureux des dépenses.
Le ministère grec de la Défense a précisé que cette initiative se déroulera dans le cadre budgétaire déjà établi et qu’elle sera conduite avec « transparence », en veillant à un usage responsable des fonds publics.
Plusieurs modèles de sous-marins sont aujourd’hui examinés par les autorités grecques. D’après des sources proches du dossier, cinq options sont envisagées : le modèle A26 proposé par le constructeur suédois Saab, les Type 219 et 209 NG développés par l’allemand TKMS, ainsi que deux modèles français, le Scorpène et la version conventionnelle du Barracuda, tous deux conçus par Naval Group.
Le choix du futur partenaire dépendra de nombreux critères, notamment la compatibilité technique avec les infrastructures actuelles, le transfert de savoir-faire, les délais de livraison et les possibilités de production locale ou de maintenance en Grèce.
Il s’agira aussi d’évaluer le coût global du programme sur le long terme. Pour Athènes, l’enjeu est double : renforcer ses moyens de défense tout en dynamisant son industrie navale.
Cette modernisation s’ajoute à d’autres efforts engagés par le pays ces dernières années pour actualiser ses équipements militaires, dans un climat régional parfois tendu en Méditerranée orientale.