Selon le dernier classement Global Firepower 2025, qui évalue la puissance militaire des nations à travers plus de 60 critères, la France recule à la septième position mondiale.
Ce nouveau classement révèle des changements dans la hiérarchie traditionnelle des forces à l’échelle internationale. C’est d’ailleurs encore plus le cas avec la montée en puissance de pays émergents.
Les États-Unis conservent leur première place avec un indice de puissance (PwrIndx) de 0,0744. Ce faisant, ils confirment leur statut de première puissance militaire mondiale.
La Russie et la Chine se partagent la deuxième position avec un score identique de 0,0788. La Chine s’est ainsi hissée au même rang que la Russie.
L’Inde, membre des BRICS comme la Russie et la Chine, occupe désormais la quatrième place avec un indice de 0,1184.
La surprise vient de la Corée du Sud, qui se hisse à la cinquième position (0,1656), devançant le Royaume-Uni (0,1785) et la France (0,1878).
Cette performance sud-coréenne s’explique notamment par ses investissements massifs dans la modernisation de ses forces armées et le développement de son industrie de défense.
Il faut savoir que ce classement prend en compte de nombreux facteurs, allant des capacités militaires conventionnelles aux ressources financières, en passant par la logistique et la géographie.
La formule utilisée permet aux nations plus petites, mais technologiquement avancées, de rivaliser avec des puissances plus importantes en taille, mais moins développées.
Le score parfait serait de 0. Ce qui fait que les États-Unis montrent une fois de plus leur suprématie militaire.
Pour la France, ce recul relatif ne traduit pas nécessairement une diminution absolue de ses capacités militaires, mais plutôt une évolution du rapport de forces global.
Le pays maintient des atouts stratégiques majeurs, particulièrement sa force de dissuasion nucléaire et sa présence militaire mondiale, éléments qui ne sont pas pleinement reflétés dans ce classement.