Alors que certaines nations, comme la Chine, alignent des millions de soldats, plusieurs pays africains insulaires comptent à peine 1 000 militaires.
Cette réalité s’explique par leur petite population, mais surtout par des choix politiques délibérés qui privilégient le développement économique, notamment à travers le tourisme, plutôt que des dépenses militaires élevées.
Ces nations accueillent chaque année de nombreux touristes fortunés, venus chercher calme et détente.
Elles ont ainsi démontré que des capacités militaires modestes peuvent coexister avec une politique sécuritaire efficace, grâce à des stratégies adaptées et des alliances internationales.
Ces pays africains n’ont qu’une poignée de soldats pour se défendre
Parmi ces pays, São Tomé-et-Principe détient le record du plus faible effectif militaire en Afrique, avec environ 500 soldats.
Aux Comores, le personnel militaire atteint 600 individus, tandis que les Seychelles comptent entre 500 et 1 000 militaires. Enfin, le Cap-Vert possède une armée légèrement plus importante, avec entre 1 000 et 1 200 soldats.
Ces faibles effectifs s’expliquent par des ressources militaires limitées, mais aussi par une priorité donnée à la sécurité intérieure et maritime. Ces pays ont opté pour des équipements spécifiques capables de répondre à des menaces venant de la mer.
Conscients de leurs limites, ces États insulaires ont conclu des partenariats stratégiques internationaux pour bénéficier de formations et de soutiens logistiques.
En cas de crise ou d’agression, ils peuvent compter sur l’aide de pays alliés plus puissants. Cette stratégie leur permet de maintenir une relative sécurité tout en allégeant la charge financière d’un entretien militaire important.
Notons que cette approche n’est pas unique. Par exemple, la Suisse ne dispose pas d’armée permanente. Elle se contente d’une force de police.
Ce modèle inspire certaines nations insulaires qui démontrent qu’avec des ressources limitées, il est possible de préserver la sécurité et de prospérer économiquement.