Sorti blessé lors de la victoire du PSG contre Arsenal (1-0), Ousmane Dembélé pourrait, selon la tendance annoncée par le club, tenir sa place le 7 mai pour la demi-finale retour de Ligue des champions contre les Gunners.
En ce début de semaine, c’est motus et bouche cousue côté club, par prudence ou pour laisser Arsenal dans le flou. Aucune image de la séance collective, le 5 mai, n’a été diffusée sur les réseaux sociaux du PSG. Selon L’Equipe, l’attaquant devait y reprendre l’entraînement, en vue d’une participation au match retour.
Dembélé n’était pas du voyage à Strasbourg en Ligue 1 (défaite 2-1) et fait l’objet de toute l’attention du staff médical parisien.
Lors du match aller contre Arsenal, sa sortie à la 70e minute de la demi-finale aller avait été aussi soudaine qu’incomprise, alors que le PSG tentait de tenir le score après son but d’une reprise habile dès la 4e minute.
Sur le visage du Parisien, le mélange de grimaces et de demi-sourires n’annonçait pas de grosses blessures synonymes d’absence longue durée.
Le « doute » sur sa participation au retour, évoqué par l’entraîneur Luis Enrique, a rapidement fait réagir la star. « J’ai senti un truc mais ça va », avait lâché Dembélé lui-même en montant dans le bus à Londres. Un communiqué du club annonçait le diagnostic : « étirement musculaire des ischio-jambiers », et se voulait rassurant: « Sa situation évolue favorablement ».
Ousmane Dembélé intenable contre Arsenal
Contrairement aux années précédentes, lorsque le club à l’approche des échéances du printemps tremblait au moindre pépin physique d’un Neymar ou d’un Marco Verratti, la sérénité domine depuis le retour de Londres. Le club vise pourtant, mercredi, l’accession à la finale d’une compétition qui l’obsède depuis le rachat par le Qatar en 2011.
Le résultat obtenu à l’Emirates Stadium, excellent au regard de la défaite sèche concédée sur la même pelouse le 1er octobre en phase de ligue (2-0), et plus globalement une deuxième moitié de saison euphorique avec notamment l’élimination de Liverpool en huitièmes de finale, expliquent cette tranquillité.
Et pourtant, malgré les dires d’un Luis Enrique toujours soucieux de célébrer l’équipe plutôt qu’une individualité, le PSG dépend en partie du rendement de Dembélé, longtemps intenable en 2025.
L’ailier a inscrit 28 buts depuis son replacement en numéro 9 par Luis Enrique, en décembre. Aucun attaquant n’a fait mieux en Europe sur la même période, d’autant qu’en comptant les passes décisives, Dembélé atteint cette saison les 45 gestes décisifs avec le PSG. A sa panoplie de dribbleur et passeur, Ousmane Dembélé a ajouté un instinct de buteur qui a surpassé toutes les attentes.
Et contre Arsenal à l’Emirates, au-delà de son but, il y a eu les efforts incessants au pressing ou les décrochages depuis la pointe pour construire le jeu.
Avec AFP