Dans quelques jours, le PSG et l’Inter Milan se défieront en finale de Ligue des Champions à l’Allianz Arena de Munich. Mais lequel de ces deux cadors européens peut-il se vanter de posséder la meilleure attaque pour ce choc ?
Si les mérites de l’attaque parisienne ont été vantés presque tout au long de cette longue saison, que vaut-elle face à l’armada interiste ? Ousmane Dembélé et ses coéquipiers sont-ils plus à craindre que Lautaro Martinez, Marcus Thuram et bien d’autres ? Bien malin est celui qui pourra répondre à cette préoccupation.
Un bilan statistique équitable, entre deux équipes qui aiment marquer en Ligue des Champions
Tout d’abord, jetons un œil aux bilans statistiques offensifs des deux équipes avant cette finale. 24 buts en 14 rencontres pour l’Inter, qui n’est resté muet que face à Manchester City lors de la première journée de phase de ligue, puis le Bayer Leverkusen (6e journée). Récemment, tout va pour le mieux en attaque pour les hommes de Simone Inzaghi, qui ont inscrit pas moins de sept buts lors de la demi-finale face au FC Barcelone.
En face, le PSG a de quoi faire également trembler les Nerazzurri. En 16 rencontres dans la compétition, les hommes de Luis Enrique auront trouvé le chemin des filets à 33 reprises, bien que cela englobe bien sûr la double confrontation face au Stade Brestois. Celle-ci a permis aux Rouge et Bleu d’inscrire dix buts, et de disputer deux matchs de plus que leur futur adversaire. Mais malgré tout, les défaillances offensives du champion de France, présentes et décriées en début de saison, semblent être de l’histoire ancienne.
L’apport des latéraux, un atout majeur de chacune des deux équipes
Au sein de l’habituel 3-5-2 aligné par Simone Inzaghi à l’Inter Milan, seuls les deux attaquants de pointe (qui devraient être Marcus Thuram et Lautaro Martinez samedi), sont des attaquants de formation. Mais les deux buteurs nerazzurri peuvent compter sur l’apport de leurs milieux, et surtout de leurs pistons. On pense évidemment à la double performance majeure de Denzel Dumfries en demi-finales, buteur à deux reprises et passeur par trois fois face au FC Barcelone.
Si Federico Dimarco, de l’autre côté, n’a pas marqué au cours de cette édition 2024/25 en C1, l’Italien n’en est pas moins resté une arme offensive redoutable pour l’Inter. Grâce à ses récupérations hautes, ses projections incessantes, le piston gauche est décisif à plusieurs reprises pour son équipe, capable de se retrouver au coeur du jeu pour apporter le danger.
C’est par exemple de lui que vient l’ouverture du score interiste face au Barça lors de la demi-finale retour entre les deux équipes.
Lors de cette finale de Ligue des Champions entre l’Inter Milan et le PSG, Luis Enrique peut aussi compter sur des latéraux qui livrent certainement, tous deux, leur meilleure saison depuis leur arrivée au club : Nuno Mendes et Achraf Hakimi.
Pas de rôle de piston pour ces deux-là dans le 4-3-3 de Luis Enrique, mais un apport offensif qui n’en est pas amoindri pour autant. Quatre réalisations pour le Portugais dans cette édition 2024/25, trois pour le Marocain, que l’on avait notamment retrouvé quasiment dans un rôle de numéro neuf pour faire le break face à Arsenal en demi-finales retour le 7 mai dernier (2-1).
C’est également le cas pour Nuno Mendes, qui s’était alors retrouvé face au but contre Aston Villa en quarts de finale pour, là aussi, inscrire le deuxième but des siens d’un enchaînement digne des meilleurs attaquants européens. Des espaces constamment libérés par le reste de leurs coéquipiers, dans lesquels s’engouffrent à merveille les deux latéraux parisiens, l’Inter est prévenu.