Excellente nouvelle pour le secteur énergétique africain. Selon un rapport de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), les exportations de gaz du continent vont connaitre une forte croissance dans les années à venir. Ses livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) pourraient même bondir de 8% en 2024.
Propulsées par le Nigeria, l’Algérie ou l’Égypte à court terme, puis par le Mozambique et des pays d’Afrique de l’Ouest dans un second temps, ces exportations placent le continent sur la voie du leadership gazier international.
Grâce à ses réserves massives encore sous-exploitées, ses infrastructures naissantes et sa proximité avec une Europe très demandeuse, l’Afrique s’affirme comme un partenaire énergétique de premier plan.
Elle pourrait même devenir le deuxième pôle d’exportation de GNL derrière les États-Unis d’ici 2030, date à laquelle la demande mondiale pour ce carburant « propre » aura presque doublé.
De quoi doper la croissance et les revenus de pays africains trop longtemps restés à l’écart du secteur des hydrocarbures, dominé par le Moyen-Orient.
Le Mozambique et le Sénégal figureront parmi les principaux pourvoyeurs de cette révolution gazière made in Africa. Et des synergies interafricaines sont déjà en marche, à l’image du Nigéria qui vient d’approuver la fourniture de GNL au Bénin et au Togo voisins.
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