La cérémonie du Primud qui s’est déroulée le dimanche 19 novembre en Côte d’Ivoire a réuni la participation d’artistes, d’acteurs, et d’invités de haut niveau. Bien que les prix aient été remis aux lauréats, un invité a observé quelques erreurs lors de la cérémonie.
Sur la toile, Delors Inabo a exprimé son point de vue sur un détail frappant de la cérémonie :
« On acclame par adhésion, pas par obligation. Je répète, ce n’est pas parce qu’un animateur termine une phrase que l’assistance doit forcément applaudir. Rien ne l’y oblige. On les obtient à la suite d’actions qui les déclenchent. Point ! Arrêtons donc de tirer sur le public des Primud.
Quand on fait intervenir simultanément et sans raison pertinente une kyrielle d’animateurs, dont rien ne justifie le nombre pléthorique sur une scène, juste pour dire une seule phrase à chaque passage, on s’attend à quoi ?
Certains étaient là, micro en main, bouche bée, sourires jaunes, figés. Si ce n’est un humour maladroit et forcé pour l’un d’eux, ce sont des réprimandes ouvertes envers le public pour l’autre.
Quand l’une, sûre de son fait, n’a aucun autre compliment envers les femmes que des références à leur plastique, l’autre ose, pensant nous complimenter, nous dire qu’on est endimanchés.
On ne dit pas à une assistance composée de personnalités people et politiques qu’elle est « endimanchée ». C’est gauche, maladroit et péjoratif. On ne gronde pas une assistance parce qu’elle est calme. On ne la force pas.
Soit, on est capable de lui servir le divertissement qu’elle est venue chercher, soit on n’en est pas capable. »
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