Ce dimanche 14 janvier 2024, les Comoriens étaient aux urnes afin d’élire leur président. Avec plus de 338 000 électeurs, Azali Assoumani, candidat à sa propre succession se frotte à une bataille féroce.
Alors qu’il brigue un quatrième mandat pour cinq ans à la tête des Comores, ses opposants ont appelé au boycott des élections. Un appel qui n’a en rien réussi à ébranler les ardeurs de l’ex-putschiste qui fait confiance à ses partisans.
Âgé de 69 ans, l’ex-officier de l’armée accède à la tête des Comores suite à un coup d’État le 30 avril 1999.
Trois ans plus tard, soit en 2002, après un retour à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation de l’élection présidentielle, il fut démocratiquement élu président de l’Union des Comores.
En 2006, alors qu’il était candidat à sa propre succession, il remporte pour la seconde fois les élections présidentielles.
Cinq ans plus tard, en 2019, il fut de nouveau réélu avec une majorité de 60 % des voix. Il venait ainsi de dépasser la barre des 50 % exigés pour éviter un second tour.
Mais depuis son élection en 2019, il fait face à un contexte politique assez complexe. Il est accusé par l’opposition de réprimer la dissidence.
Des accusations qui n’ont jamais été reconnues par le président.
Comme en 2019, il espère être réélu cette fois au premier tour. Cependant, accusant la Commission électorale de favoriser le parti au pouvoir, certains opposants ont décidé de boycotter le scrutin.
Notons que son principal opposant, l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi se retrouve en prison depuis 2022. Cependant, pour cette présidentielle, il a dû faire face à 5 autres concurrents de taille.
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