Présidentielle américaine : plus de suspense, voici le nom du 47è président des États-Unis

États-Unis

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Le candidat républicain Donald Trump est en bonne posture pour remporter la présidentielle américaine après avoir décroché la Caroline du Nord et la Géorgie et la Pennsylvanie, trois Etats-clés, d’après Fox News.

 Le camp de Kamala Harris est pessimiste. Le Sénat vient de passer sous contrôle républicain.

Le visage du 47e président des États-Unis commence sérieusement à se dévoiler. Au petit matin heure française, le candidat Républicain Donald Trump venait de remporter l’Etat-clé de Caroline du Nord.

L’ancien président devance désormais Kamala Harris de 33 grands électeurs. Il en totalise 247 alors que la majorité absolue pour accéder à la Maison-Blanche est de 270.

 A 6h30, l’espoir de Kamala Harris de devenir la première femme à occuper le bureau ovale semblait définitivement s’envoler après sa défaite dans l’Etat de Géorgie.

 Un deuxième revers lourd de conséquence. Selon les estimations du New York Times à 6h49 heure française, Donald Trump a 93 % de chance de remporter le scrutin.

 L’élection, qui s’annonçait très serrée, pourrait accoucher d’un large triomphe du businessman avec 306 grands électeurs contre 232 pour Kamala Harris, selon le NYT.

 Présidentielle américaine : Trump gagne l’Etat-clé de la Caroline du Nord

Des surprises, il y en a eu dans la nuit, et elles ont bénéficié à Trump : une victoire plus nette que prévu en Floride, une résistance inattendue en Virginie, un État pourtant classé « bleu ».

Alors que la soirée avançait, les deux candidats étaient dans un mouchoir de poche en Pennsylvanie et dans le Wisconsin, avec un avantage pour le républicain.

C’est sans doute dans les États de ce blue wall, le « mur » démocrate composé du Wisconsin, du Michigan et de la Pennsylvanie, que se jouera définitivement l’élection.

 Comme en 2016, et comme en 2020. Impossible de dire, en fin de soirée, de quel côté les États allaient pencher, la seule quasi-certitude étant que le score final sera serré.

 Mais certains chiffres pointaient vers de mauvaises surprises pour les démocrates : dans le Michigan, par exemple, un sondage effectué à la sortie des urnes indiquait que 60 % des électeurs latinos avaient choisi Trump. Un coup de massue.

Inquiétude dans le camp Harris

Dans le camp Harris, l’inquiétude règne. Les prévisions de médias comme le New York Times, dont la fameuse « aiguille » électorale donnait 88 % de chances de victoire à Trump vers 4:45 du matin heure française, n’aident pas.

 Ni le score national en voix de Trump, qui pourrait faire au moins jeu égal avec Harris alors qu’il avait été devancé de près de 3 millions de voix par Hillary Clinton en 2016 et 7 millions de voix par Joe Biden en 2020.