En Côte d’Ivoire, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, porte-parole du RHDP, Kobenan Adjoumani a apporté des précisions sur la récente mission de l’ONU dans le pays.
En effet, l’opposition ivoirienne avait avancé certaines interprétations quant à la présence de cette mission, que le porte-parole du parti au pouvoir a formellement démenties.
« (…) La semaine dernière, comme à la veille de chaque élection, il a suffi que l’ONU envoie une délégation pour échanger avec les acteurs politiques, pour que l’opposition se mette encore à fantasmer sur de prétendus objectifs cachés.
Le nouveau narratif serait le suivant : comme le Président Alassane Ouattara a renoncé, à la toute dernière minute, à se rendre aux Assemblées générales des Nations Unies qui se déroulent actuellement à New York, l’ONU aurait dépêché une mission d’urgence en Côte d’Ivoire pour exiger un report du scrutin et imposer une élection plus inclusive aux autorités.
En clair, l’ONU serait venue déchirer la décision du Conseil constitutionnel et imposer ses propres règles à tous les acteurs. Non ! Ce n’est pas la vérité.
Les Nations unies respectent nos institutions et la souveraineté des États membres.
La récente mission avait pour seul objectif d’exprimer une préoccupation : la tenue des élections dans un climat apaisé et serein, compte tenu de l’importance de la Côte d’Ivoire pour la stabilité de notre sous-région.
C’est la raison pour laquelle la délégation a rencontré tous les acteurs politiques afin de leur rappeler la nécessité d’organiser un scrutin pacifique.
Il n’a jamais été question de négocier ou d’imposer la candidature d’Alpha, d’Oméga ou de Bêta.
D’ailleurs, la mission onusienne s’est achevée et tout le monde a pu prendre connaissance de la déclaration de son chef. Aucune trace d’une quelconque injonction.
Rien de ce que l’opposition a annoncé ne s’est produit. Mieux encore, le processus électoral suit normalement son cours. Les candidats déclarés éligibles se préparent à entrer en campagne », a-t-il indiqué.
Le 25 octobre 2025, les Ivoiriens se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président. Pour rappel, seuls cinq candidats ont été retenus par le Conseil constitutionnel, dont le président sortant Alassane Ouattara.