Les cœur des investisseurs ivoiriens battent désormais pour le Cameroun. Tout du moins c’est ce qu’il est facile de comprendre en suivant les dernières informations de nos confrères de Sika Finance.
Selon les toutes dernières statistiques de la Banque centrale, c’est bel et bien la première économie de la CEMAC qui aura ravi la mise en 2022.
Avec près de 25 milliards de francs CFA engagés, Yaoundé devient la destination phare des capitaux ivoiriens à l’international.
Un appétit de conquérant que les chiffres illustrent parfaitement. Sur les quelque 104 milliards de francs CFA investis au total l’an dernier par les opérateurs économiques d’Abidjan hors des frontières, le quart (près de 29 milliards) a atterri dans l’escarcelle camerounaise.
Un flux qui propulse le voisin sur le podium, loin devant le Sénégal et l’Australie, relégués aux rangs d’éternels dauphins avec respectivement 18,9 et 18,3 milliards captés.
Mais qu’est-ce qui fait donc les délices de ces investisseurs ivoiriens à la conquête de nouveaux eldorados ?
Le secteur financier en concentre l’essentiel, avec plus de 63 milliards de francs CFA engagés. Un aimant naturel pour nombre de ces capitaux nomades en quête de diversification et de rendements solides.
L’industrie manufacturière (18,3 milliards) et les mines (12,6 milliards) complètent ce podium des secteurs les plus courtisés.
Des cibles de choix qui témoignent d’un appétit pantagruélique de ces investisseurs ivoiriens. Avides de participer au développement de leurs voisins, mais aussi de multiplier leurs propres centres de profits.
Un banquet de choix qui n’est pas sans risque, tant l’environnement des affaires camerounais peut se montrer capricieux. Mais qu’importe, Abidjan semble bien décidé à confirmer son rôle de plaque tournante économique pour la région.
Un centre d’influences et d’investissements dont la puissance d’attraction rayonne désormais jusqu’aux portes du Cameroun.
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