Le samedi 06 juillet 2024, a lieu à Niamey, la capitale du Niger, le tout premier sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Ainsi les présidents de la transition du Niger, du Burkina Faso, et du Mali, à savoir, le général Abdourahamane Tiani, le capitaine Ibrahim Traoré et le colonel Assimi Goïta se réunissent pour le tout premier conclave de cette organisation qui a vu le jour il y a quelques mois.
Arrivée à Niamey dans l’après-midi du vendredi 05 juin 2024, le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu un accueil qui a retenu l’attention d’un grand nombre au sein de l’opinion internationale.
C’est aux environs de 16h 45mn que l’avion de l’armée de l’air du Burkina Faso a atterri sur le tarmac de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey.
Au bord de l’appareil, se trouvait le chef d’État burkinabè et patron de la junte militaire au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré.
À sa descente de l’avion, Ibrahim Traoré a été chaleureusement accueilli par son homologue nigérien, le général Abdourahamane Tiani.
À la suite d’un honneur militaire pour souhaiter la bienvenue au dirigeant burkinabè, les deux présidents ont eu un rapide entretien au sein du salon présidentiel dudit aéroport.
Le cortège a par la suite, pris la direction du palais présidentiel du Niger. Mais, contre toute attente, sur le chemin, c’était un monde fou qui attendait les deux personnalités.
La voie express qui mène de l’aéroport à présidence contenait une marée humaine indescriptible. Selon les médias locaux, « on aurait dit que tout Niamey s’y était donné rendez-vous ».
Ils souhaitaient tous voir les deux chefs d’État, mais en l’occurrence le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.
Cet accueil exceptionnel et chaleureux n’a pas laissé le général Tiani et son hôte indifférents.
D’ailleurs, au vu de ce monde impressionnant sorti pour les rendre hommage, les deux dirigeants ont décidé de descendre de leur véhicule pour un bain de foule.
Ils ont par la suite décidé de continuer leur route à pied sous les applaudissements et cris de joie de la population.
À en croire les médias locaux, aussi loin que remontent les souvenirs, aucun chef d’État n’avait auparavant été reçu de cette manière.
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