Dans un revirement spectaculaire des relations internationales, le président des États-Unis, Donald Trump, tape dans la fourmilière qu’est le conflit en Ukraine en prenant une position qui va faire mal à Volodymyr Zelensky et réjouir Vladimir Poutine.
En effet, avec son idéologie des États-Unis en premier, le nouveau président américain vient changer la donne qu’avait mise en place son prédécesseur Joe Biden.
Concrètement, il exige le remboursement de l’aide américaine à l’Ukraine, tandis que Vladimir Poutine savoure ce changement radical de la position washingtonienne.
Cette nouvelle donne diplomatique des États Unis imposée par Donald Trump, vient fragiliser considérablement la position de l’Ukraine et surtout de Volodymyr Zelensky, alors que le conflit avec la Russie de Poutine entre dans sa quatrième année.
L’ancien président américain, lors du rassemblement conservateur près de Washington, a clairement exposé ses intentions : obtenir une compensation, notamment en ressources naturelles, pour l’aide fournie à Kiev.
« On demande des terres rares et du pétrole, n’importe quoi qu’on puisse obtenir », a-t-il déclaré, marquant une rupture nette avec la politique de soutien inconditionnel à l’Ukraine.
Cette position fait suite à un entretien téléphonique crucial avec Vladimir Poutine le 12 février 2025.
Les répercussions de ce changement de cap se font déjà sentir sur le terrain diplomatique.
Washington a soumis à l’ONU un projet de résolution particulièrement favorable à Moscou, omettant toute mention de l’intégrité territoriale ukrainienne.
Cette initiative, qualifiée de « bonne idée » par l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia, suscite l’inquiétude des alliés européens de Kiev, qui craignent un accord précipité aux conditions avantageuses pour la Russie.
La situation militaire s’aggrave parallèlement pour l’Ukraine. Les forces russes progressent dans l’Est, tandis que les attaques contre les positions ukrainiennes s’intensifient, comme en témoigne le récent bombardement de Kostiantynivka.
Face à cette double pression militaire et diplomatique, Kiev se trouve dans une position de plus en plus délicate, confrontée à l’exigence américaine d’un remboursement estimé à 500 milliards de dollars.
Les pays européens, pris de court par ce rapprochement soudain entre Washington et Moscou, tentent de maintenir une ligne ferme.
Londres annonce de nouvelles sanctions contre la Russie, tandis que l’Union européenne et l’Ukraine préparent une contre-proposition à l’ONU, appelant à un retrait inconditionnel des troupes russes. Cependant, sans le soutien américain, leur capacité à influencer le cours des événements apparaît considérablement réduite.
Cette reconfiguration géopolitique majeure marque potentiellement la fin d’une ère dans les relations internationales, où l’alignement occidental face à l’agression russe semblait acquis.
Elle souligne également la vulnérabilité des alliances internationales face aux changements de leadership politique, particulièrement dans un contexte où les intérêts économiques prennent le pas sur les principes de droit international.