En Côte d’Ivoire, le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur a lancé, le jeudi 13 novembre 2025, à l’auditorium du ministère des Affaires étrangères sis à Abidjan-Plateau, une campagne de sensibilisation des étudiants ivoiriens sur les conditions d’études aux États-Unis. Et ce, dans le cadre de la coopération éducative entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis.
La Côte d’Ivoire veut se développer grâce à jeunesse
La Côte d’Ivoire encourage les jeunes à se former dans les meilleures universités américaines pour que ceux-ci reviennent mettre leurs compétences au service du développement national.
Lors de la cérémonie de lancement, Jessica Davis Ba, ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, a insisté sur l’importance d’un usage responsable du visa étudiant américain.
Elle a rappelé que les États-Unis offrent de vastes opportunités aux diplômés qui décident de retourner dans leur pays d’origine afin d’y contribuer.
Elle a également salué l’engagement des autorités ivoiriennes et encouragé la multiplication d’initiatives similaires pour mieux accompagner les jeunes désireux d’étudier à l’étranger.
Pour illustrer les bénéfices d’une telle démarche, plusieurs anciens étudiants devenus des cadres influents ont partagé leurs parcours.
Abou Bamba, aujourd’hui Conseiller spécial à la Présidence de la République, a expliqué comment sa formation américaine a renforcé sa vision du service public.
Aya Justine Koffi épouse Djibrilla, cadre à la Banque Africaine de Développement, a insisté sur l’importance d’une bonne préparation avant le départ et d’un retour motivé par l’envie d’aider son pays.
Michel Ange Koffi, Directeur commercial de Yango Côte d’Ivoire, a pour sa part décrit comment ses compétences acquises aux États-Unis lui servent au quotidien dans le secteur technologique.
À travers ces témoignages, le gouvernement souhaite montrer que partir étudier loin n’a de sens que si l’on revient construire.
La campagne vise donc à encourager les vocations, mais aussi à rassurer les familles en démontrant que l’investissement dans les études