Pour réduire sa dépendance au pétrole, l’Egypte, un pays d’Afrique du Nord, veut réhabiliter complètement sa centrale thermique d’Ataka.
Dr Mahmoud Esmat, le ministre de l’électricité et des énergies renouvelables a effectué une visite sur le site ce dimanche 19 janvier 2025. Le gouvernement égyptien a publié l’information sur sa page Facebook.
Il a annoncé la réhabilitation de la quatrième unité de production, qui pourra générer 300 mégawatts sans utiliser de carburant.
Cette initiative permettra d’économiser environ 250 millions de dollars par an. Elle contribuera à réduire les émissions de carbone.
Une relance sous étroite surveillance du Dr Mahmoud Esmat
L’ambition de l’Égypte peut se heurter à des soucis techniques. Pour cela, le Dr Mahmoud Esmat, ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, a donné des consignes clairs aux responsables du site.
Le ministre a échangé avec eux pour évaluer l’état des installations, suivre les plans d’entretien et s’assurer que les normes de sécurité et de qualité sont respectées.
Il a également examiné les performances énergétiques et comparé la consommation de carburant avec celle d’autres centrales, tout en planifiant des ajustements pour améliorer l’efficacité globale.
La centrale d’Ataka pour réduire la dépendance au pétrole
La centrale d’Ataka comprend quatre unités de production, dont deux de 600 mégawatts et deux de 300 mégawatts, pour une capacité totale de 900 mégawatts.
La remise en service de la troisième et de la quatrième unité est essentielle pour répondre aux pics de demande et stabiliser le réseau électrique.
Cette démarche s’inscrit dans une stratégie nationale visant à optimiser les ressources et réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
Cela va permettre de répondre à une demande croissante en électricité, qui a augmenté de 7 % par rapport à janvier dernier.
Le ministre a insisté sur l’importance de respecter les normes mondiales de sécurité et de continuer à améliorer les performances des entreprises de production d’électricité.