Pour devenir très riche, la Côte d’Ivoire doit s’inspirer du Mali et du Burkina Faso dans ce domaine

Pour devenir très riche, la Côte d’Ivoire doit s'inspirer du Mali et du Burkina Faso dans ce domaine

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Pour devenir très riche grâce à la production d’or, la Côte d’Ivoire doit s’inspirer du Mali et du Burkina Faso dans ce domaine.

Alors que le Mali parie désormais sur le lithium et pourrait atténuer sa dépendance à la production d’or, la Côte d’ivoire possède au contraire des atouts pour devenir un géant du secteur aurifère, a expliqué à Sputnik le géologue Djibril Diallo.

Le Mali et le Burkina ont beaucoup d’expérience dans l’extraction de l’or, mais la Côte d’ivoire peut devenir un producteur de premier ordre grâce à ses atouts, a déclaré à Sputnik Afrique Djibril Diallo, président de l’Association pour la Promotion et la Valorisation des Ressources Minérales du Mali.

« La Côte d’Ivoire est très avancée en termes d’infrastructures, de routes, de voies d’évacuation des ressources, de recherches minières.

 Ils sont aussi favorisés par l’accès à la mer, dont le Mali et le Burkina ne disposent pas. 

La Côte d’Ivoire est aussi un producteur d’hydrocarbures, ce qui rend le coût de l’électricité moins élevé », explique-t-il

 Il a également commenté les récents propos de responsables ivoiriens selon lesquels leur pays pourrait devancer le Mali et le Burkina Faso dans la production d’or.

Le Mali a pour sa part ouvert plusieurs mines de lithium récemment, ce qui pourrait l’aider à se diversifier et à se détacher un peu de la production aurifère, selon le géologue.

« Cela va propulser le Mali comme premier producteur de lithium en Afrique et le troisième dans le monde. 

Ça va nous faire oublier un petit peu la production de l’or qui a très longtemps dominé l’économie nationale.

 Sur les 20 dernières années, l’or est le premier produit d’exportation de l’État malien », rappelle-t-il.

La Côte d’Ivoire et le Mali gagneraient par ailleurs à « élaborer un code minier communautaire » qui pourrait être appliqué pour l’ensemble des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), souligne l’ingénieur.