Pour accueillir le siège d’une organisation internationale, ces deux pays maghrébins se lancent une rude bataille

Pour revitaliser son économie, ce pays maghrébin devient membre d’une banque panafricaine

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Le Maroc et l’Algérie, deux pays maghrébins, ont tous deux déposé leur candidature pour accueillir le siège de la Ligue Africaine de Football, ravivant leur traditionnelle rivalité dans le domaine sportif.

L’Afrique du Sud, alliée d’Alger sur la scène continentale, a également présenté sa candidature, tandis que la Tunisie a choisi de retirer son candidat aux élections du Comité exécutif de la CAF au profit de la Fédération algérienne de football.

Face aux différentes candidatures, la Ligue a constitué une commission technique chargée d’évaluer sur le terrain les infrastructures proposées par chaque pays.

L’organisation d’événements sportifs majeurs constitue un enjeu stratégique pour ces nations rivales.

L’attribution de la CAN 2025 en 2023 illustre parfaitement cette dynamique concurrentielle.

Le dossier marocain avait alors reçu une évaluation nettement favorable de la part du bureau allemand mandaté pour l’examen des candidatures.

Cette victoire du Maroc dans la course à l’organisation de la CAN 2025 résonne encore dans les couloirs de la diplomatie sportive africaine, alors que se profile la décision concernant le siège de la Ligue.

L’implantation du siège de la Ligue Africaine de Football représente bien plus qu’une simple installation administrative.

L’Implantation de ce siège, une position privilégiée pour ces deux pays maghrébins

Pour le Maroc comme pour l’Algérie, elle offre une position privilégiée au cœur des décisions stratégiques du football continental et renforce leur influence dans la gouvernance sportive africaine.

Cette nouvelle confrontation entre Rabat et Alger traduit leur détermination à occuper une position dominante dans le football africain.

 L’issue de cette compétition pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir dans le sport continental, tout en servant de baromètre pour mesurer l’influence respective des deux rivaux maghrébins.