Sur les réseaux sociaux, un Camerounais s’est attaqué aux Ivoiriens pour leur excès de réjouissance à cause du pont Alassane Ouattara. Selon lui, ce chef-d’œuvre est une simple construction. Il a donc traité de « Villageois » ceux qui exagèrent dans leur célébration.
« Où sont passés les Ivoiriens qui jadis étaient des hommes et femmes si classe et distingués ?
Je suis Camerounais. Avec la Côte d’Ivoire, on se clashe et tout et tout, mais j’avoue qu’il y a un truc que je ne pige plus trop.
Désolé pour ce que je vais dire hein, mais quand on observe les Ivoiriens actuellement, on a l’impression qu’il y a de plus en plus trop de « villageois ». On dirait des gens qui vivaient dans une caserne obscure totale et qui sont subitement éblouis par tout et n’importe quoi.
Pourquoi je le dis ? Parce que pour la 1ʳᵉ fois de ma vie, j’ai vu des gens, des adultes, danser, sauter. Juste parce qu’on a construit un pont. Et je me suis dit : ‘Mais, les Ivoiriens, que vous arrive-t-il ? Vous n’avez jamais vu un pont, fut-il à haubans ?’ Quoi de plus normal que la construction du pont Alassane Ouattara ? Ce même type de pont existe dans plusieurs pays. Le Sénégal a lancé le TER, c’est quasiment passé inaperçu. Les Sénégalais ne sont-ils pas fiers de leur pays ?
Que les Éléphants gagnent et les gens jubilent, on peut comprendre. Mais que des gens aillent danser parce qu’on a construit un pont, vraiment, ça me wanda seulement.
Je suis de la génération 80-90, on a connu les Ivoiriens plus classes, plus distingués. La Côte d’Ivoire des Monique Seka, Meiway, Alpha Blondy, Aïcha Koné, etc. D’où sortent tous ces « villageois » qui envahissent la toile en dansant parce qu’on a construit une route, un pont, etc ?
Tu les regardes, on dirait qu’il n’y a jamais rien eu de construit en Côte d’Ivoire avant, et pourtant, tel n’est pas le cas », s’est-il exprimé, suscitant la colère des Ivoiriens