Interrogé sur la possibilité pour l’Europe de bloquer la plateforme, il a souligné que selon le règlement sur les services numériques (DSA), une telle mesure relevait de l’Etat membre où la plateforme est établie (en l’occurrence, l’Irlande, où Shein a implanté son siège européen).
Il a précisé qu’elle ne pouvait être prise qu’en dernier ressort, si un « risque systémique » pour les consommateurs européens était avéré.
La vice-président de la Commission chargée du numérique, Henna Virkkunen, doit s’entretenir cet après midi sur ce dossier avec la ministre française du numérique Anne Le Henanff.
La Commission européenne a classé en avril 2024 Shein comme une « très grande plateforme en ligne », lui permettant d’exercer un contrôle renforcé en vertu du règlement européen sur les services numérique (DSA).
En février, elle a ouvert une enquête contre la plateforme, la soupçonnant de ne pas lutter suffisamment contre la vente de produits illégaux.
Le gouvernement français a appelé jeudi l’UE aller « plus loin » pour « sévir » contre les infractions aux règles du géant asiatique du commerce en ligne.
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